Les clients veulent des résultats, pas seulement un produit
La « servitization » implique que les entreprises associent de plus en plus les biens à un service particulier. Prenons l’exemple d’un leasing de voiture : un contrat de leasing ne porte pas seulement sur la livraison d’un bien, mais aussi sur la fourniture d’un service. Une entreprise comme Philips, qui loue des scanners IRM aux hôpitaux, est un autre cas à retenir. Ils fournissent le service nécessaire pour que ce dispositif fonctionne le mieux possible tout au long de son cycle de vie. Le rendement, et donc la durée de fonctionnement sont essentiels, mais pas le produit lui-même.
Des machines plus intelligentes
La progression de la numérisation engendre également une plus forte présence de la « servitization » dans l’industrie manufacturière. Les possibilités technologiques ont explosé ces dernières années. Les machines deviennent toujours plus intelligentes, ce qui entraîne une connexion de plus en plus étroite avec l’usine et l’utilisateur final.
Toutes sortes d’opportunités commerciales intéressantes fleurissent ainsi à la croisée des chemins de l’Internet des objets, des big datas et de l’intelligence artificielle. Par exemple, pour la maintenance prédictive, qui vous permet, en tant que fabricant, de prédire avec de plus en plus de précision le moment auquel un composant donné est susceptible de tomber en panne. Grâce à la maintenance proactive, vous évitez ainsi des temps d’arrêt coûteux pour votre client. Vous pouvez également prodiguer des conseils spécifiques à votre client concernant l’optimisation des processus. Quels aspects peuvent être améliorés et ainsi assurer une plus longue durée de fonctionnement, selon les données ?
Anticiper
Les avantages de la « servitization » sont donc considérables : les contrats de service constituent une source de revenus stable et prévisible et garantissent une relation naturelle et à plus long terme avec le client. Du côté des clients, la demande de « servitization » sera de plus en plus importante. Les concepteurs de machines ont donc également tout intérêt à anticiper ce phénomène et à suivre l’évolution du modèle d’entreprise, maintenant qu’un autre modèle de revenus différent se profile.
Rôle consultatif
Cependant, il n’est pas surprenant que les constructeurs de machines soient encore frileux. Depuis des années, ils se consacrent à la finition électromécanique des machines pour assurer à leurs clients une productivité et une efficacité toujours plus importantes.
Un investissement dans une architecture logicielle ouverte et cybersécurisée - pour les machines - est désormais crucial. Sans logiciel, il est impossible de surveiller, de comparer et d’optimiser les performances des machines (dans le monde entier). Chez Schneider Electric, nous pouvons participer à votre réflexion, établir une feuille de route et jouer un rôle consultatif.
Remettre en question les méthodes de travail existantes à temps
En effet, quel que soit votre secteur d’activité, il est essentiel de remettre régulièrement en question les méthodes de travail en place. La demande des clients ne cesse d’évoluer et la concurrence ne se repose pas sur ses lauriers.
Sans oublier une dernière réflexion : le modèle de service est un tremplin idéal vers une économie circulaire. Dans ce modèle, vous êtes non seulement propriétaire de l’actif, mais en avez aussi le contrôle. Grâce à une conception intelligente des produits, le démontage, la réutilisation ou le recyclage sont beaucoup plus efficaces. Les avantages à long terme de cette mesure ne doivent pas être sous-estimés.